Pour son inauguration, le musée des Arts Ludiques consacre sa première grande exposition temporaire au studio d’animation français XILAM.

Le premier genre cinématographique exporté par la France dans le monde entier est l’animation. La France se place même au troisième rang mondial de la production de films d’animation. Sa créativité, sa diversité, son originalité tant éditoriale que graphique sont unanimement plébiscitées.

Véritable laboratoire d’idées et de création, le studio Xilam, dont les réalisations séduisent plus de 900 millions de foyers dans 190 pays et totalisent pas moins de 50 milliards de vues sur YouTube, s’inscrit singulièrement dans ce foisonnement artistique et culturel.

Les séries : Les Zinzins de l’espace, Oggy et les cafards, Lucky Luke, Zig et Sharko, , ou encore les longs métrages Tous à l’Ouest, Gainsbourg-vie héroique, ou J’ai perdu mon Corps comptent parmi les nombreuses réalisations de ce studio visionnaire crée en 1999 par Marc du Pontavice.

 

Créatif, parfois irrévérencieux et toujours novateur, Xilam insuffle un élan précurseur dès ses premières séries :

Les Zinzins de l’Espace, dont le générique est chanté par Iggy Pop est devenue une série culte ; l’irrésistible extraterrestre « Hector Candy Caramella » s’impose comme l’un des tous premiers personnages non genré de l’histoire de l’animation.

Le talent des artistes du studio est reconnu dans le monde entier. Les plus grands studios américains font même appel à Xilam pour moderniser certains de leurs personnages les plus iconiques, comme Tic et Tac pour Disney, ou Mister Magoo pour Dreamworks. Oggy et les cafards et Zig et Sharko occupent même les toutes premières places dans le cœur des enfants indiens alors que la Chine a fait un triomphe au dernier-né des studios Xilam : les Contes de Lupin.

Famille de martiens délurés, chats débonnaires ou hystériques, famille féérique ou préhistorique, les réalisations du studio Xilam marquent leur époque au point de constituer LA référence de la création animée pour enfants, et d’avoir laissé une empreinte émotionnelle dans la mémoire de tous ceux qui ont grandi avec les personnages créés par ce studio. L’histoire de ces créations accomplit ainsi le rêve de ses fondateurs, réunir parents et enfants pour rire et s’émouvoir.

Plus récemment, l’extraordinaire parcours du long métrage « J’ai perdu mon corps » multi récompensé à Cannes, aux César et jusque sur la scène des Oscars, est venu couronner cette démarche visionnaire en démontrant avec force que l’animation peut aussi s’adresser au public adulte et bouleverser le monde entier.

A travers plus de 300 œuvres traditionnelles et digitales, des installations numériques, et de nombreux interviews des artistes et réalisateurs, les Arts Ludiques sont particulièrement heureux et fiers de rendre hommage aux artistes créateurs d’univers du studio Xilam, qui ont désormais en France un musée à la hauteur de leur talent pour exposer leur art.